Comment les communautés locales peuvent-elles s’engager dans le recyclage des mégots ?

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Tout le monde peut être acteur de la protection de l’environnement. Si chacun fait à son niveau des gestes qui relèvent parfois du bon sens, les choses peuvent évoluer. Les communautés locales ont, elles aussi un rôle à jouer et cela de manière relativement simple. Explications.

Recyclage de mégots : comment les communautés peuvent s’investir

Toutes les communautés locales sont amenées à héberger, accueillir des habitants, des usagers, des patients, des clients.

Or, quand on sait que plus de 6 millions de français fument et ce, régulièrement, il ne semble pas que ce soit un pari insensé de penser que parmi eux se trouvent des personnes qui foulent quotidiennement les sols des collectivités et autres structures publiques et privées.

Pour l’instant, la seule solution qui leur est donnée est de pouvoir mettre leurs mégots dans des cendriers classiques. Quand ils sont pleins, les sacs ; qui peuvent d’ailleurs contenir d’autres déchets ; sont mis dans les ordures ménagères. Ce sont donc des produits qui ne font l’objet d’aucun tri et donc d’aucun recyclage comme cela peut être le cas pour le papier, le carton ou encore le verre.
Cela est dommage car tout, dans les mégots de cigarette peut trouver une seconde vie.

En commandant des kits de sensibilisation pour expliquer les dégâts causés par les mégots au niveau environnemental et inciter les fumeurs à mettre les leurs dans des cendriers spéciaux, il serait tout à fait possible d’œuvrer pour le bien commun.
Il est plus que légitime de vouloir savoir comment vont être transformés les mégots. Voici ce qu’il faut retenir.

En quoi sont transformés les restes de cigarettes ?

Le papier que l’on trouve sur le reste des cigarettes après combustion est, comme les autres éléments, trié et nettoyé. Il est impératif pour pouvoir l’utiliser dans les bonnes conditions, d’enlever les substances toxiques mais aussi l’odeur du tabac qui peut être relativement persistante.

Depuis longtemps, le papier fait l’objet d’un recyclage et cela est un véritable atout pour lutter contre la déforestation qui a un impact sur la vie de la faune en plus de celle de la flore.

Le tabac que l’on fume est un élément organique. Pour lui, direction le composteur où il va rejoindre d’autres déchets verts. A terme, il va servir d’engrais naturel pour les plantes, les légumes et les arbustes.

Enfin, que peut-on faire avec l’acétate de cellulose ? Des études ont prouvé qu’il avait des caractéristiques isolantes. Il n’en fallait pas davantage pour intéresser la filière du bâtiment. En effet, les professionnels sont toujours à la recherche de nouvelles alternatives à proposer à leurs clients, soucieux de réduire leur consommation énergétique. Eh oui, l’acétate de cellulose va être mis en rouleaux et en plaques et venir renforcer les performances thermiques des murs, notamment.

Mais on peut aussi déjà le trouver dans certaines doudounes. C’est grâce à lui que l’on a bien chaud l’hiver car il sert de garnissage dans les manteaux que l’on porte à la saison froide et fait la joie de la filière du textile.

Savoir tout cela et communiquer sur ce qui peut être fait des mégots est un excellent moyen pour les communautés locales de favoriser les échanges et les interactions avec leur public. Un maire de commune peut montrer ainsi ses valeurs écologiques et faire pencher la balance en période électorale.

Un entrepreneur étant tenu de mettre en place une stratégie RSE, tient ici une formidable opportunité de faire évoluer les choses s’il se demandait quelles actions il pouvait mettre en place au sein de sa structure.

Le recyclage de mégots offre des opportunités économiques car son développement induira forcément la création d’emplois.